Opsis, la plateforme de streaming du spectacle vivant !

Par Collectif Overjoyed

Opsis TV devient Opsis, la plateforme évolue ! Elle déploie davantage son catalogue ; au spectacle vivant, s’ajoutent documentaires et courts-métrages.Elle continue d’engager un regard artistique singulier et pluriel, sur la société. Elle s’affirme comme un acteur culturel, une fenêtre grand ouverte sur la création vivante, en France !  Désormais le collectif Overjoyed accompagne l’équipe d’Opsis dans la conception de sa stratégie de communication et ses relations médias. Avec la crise de la Covid traversée, la culture a ­aussi ­dans ces temps confus connu de nouvelles pratiques, bousculé certaines fractures. OPSIS a fait partie des acteurs qui ont maintenu le lien, parfois même l’a initié, entre création vivante et public(s). « Opsis TV célèbre théâtre, danse et opéra avec un accès à 500 programmes en ligne, la promesse de moments… » Elle Magazine Aujourd’hui, OPSIS est plus actuelle que jamais. Elle enrichit et éditorialise son catalogue. Au théâtre, danse, opéra, elle propose à ses abonnés courts­ métrages et documentaires, avec toujours la volonté de mettre en commun un certain regard ­ sensible, artistique et pluriel ­ porté sur notre société. Déjà plus de 600 programmes au catalogue, 800 heures de contenus, 1 spectacle live par mois, 22k abonnés, 70 % de taux de conversion après un premier essai de la plateforme, 1 média avec des thématiques, des artistes mis en avant chaque mois… A découvrir sur Opsis Exclusivité Opsis Est-ce que j’ai une gueule d’Arletty ? Spectacle musical Molière 2020 de Johana Boyé. Qui de mieux qu’Arletty elle­même pour revisiter sa vie ? Ce soir, la voici maîtresse de cérémonie. Accompagnée de trois comédiens et d’un musicien, elle nous embarque chez elle à Courbevoie, puis au music­-hall, au théâtre, au cinéma, on traverse la Belle Époque, 14­18, les Années Folles, on chante, on danse, tout flamboie, un tourbillon de succès, une revanche sur son passé et une vie modeste, un seul guide : la liberté ! Et puis la Deuxième Guerre Mondiale éclate, et l’amour s’invite… La voici amoureuse, d’un officier allemand ayant sa carte au parti nazi… Est­-ce acceptable ? La liberté a­t­elle des limites ? A venir prochainement sur la plateforme Mon pays, ma peau, mise en scène de Lisa Schuster avec Romane Bohringer, Diouc Koma 1995. Nelson Mandela devient le premier président noir d’Afrique du Sud. Après d’âpres négociations, le pays choisit de s’engager sur la voie de la réconciliation nationale. Sous la présidence du charismatique Desmond Tutu, la Commission « Vérité et Réconciliation » sillonne le pays recueillant les témoignages. La Radio nationale demande alors à Antjie Krog, célèbre poétesse afrikaner, de couvrir quotidiennement les auditions de la commission. De reportage en reportage, à l’unisson de tout un peuple, elle fera elle aussi – au plus intime ­ l’expérience de la réconciliation. En bref Opsis, OPSIS, c’est une plateforme de streaming culturelle dédiée au spectacle vivant et à la création artistique, au service du tout public et du public professionnel. OPSIS, c’est : Un catalogue de 600 programmes (théâtre, opéra, danse, documentaires, courts métrages) accessible par abonnement à partir de 4,90€ par mois. Des dizaines de programmes accessibles en achat à l’acte, pour en profiter en streaming pendant 48h. Des nouveautés chaque semaine, des sélections hebdomadaires éclectiques pour éclairer différemment l’actualité, une thématique, un·e artiste… Un grand événement live chaque mois : afin de rendre la culture accessible à tous, quel que soit le territoire, OPSIS propose également chaque mois des retransmissions de spectacles en direct des plus grandes salles et festivals. OPSIS, c’est Décrypter / Divertir / Diffuser pour un plus grand partage de la culture bien vivante, quel que soit le territoire, et pour des regards toujours plus éveillés. À tester ! Contact presse: Delphine Menjaud-Podrzycki – delphine@menjaud.com

Le Personal Branding

Par Marie-Pierre Bourdier

Avec l’augmentation du temps passé sur les écrans et les réseaux sociaux, nous sommes soumis chaque jour au “storytelling” de notre réseau personnel et professionnel. Parfois agréablement étonnés de la capacité de certains à mettre en scène leur quotidien professionnel, leurs opinions et leur vie personnelle. Parfois agacés de cet étalage quotidien et auto-centré. Et si tout cela était la faute à la mode du “personal branding” ? Le terme « personal branding » aurait été utilisé pour la première fois par Tom Peters, consultant en management, dans un article paru dans Fast Company en 1997. Traduit en français sous le titre Moi™, on y apprend à se gérer soi-même : ”Vous êtes vos grandes idées. Vous êtes une marque, vous personnellement. Gérez-vous donc.” John Peters Le personal branding consiste à créer ou à gérer son identité sur internet comme s’il s’agissait d’une marque ou d’un produit. Cette stratégie de « marketing personnel » mélange création de contenu de qualité et gestion de réputation sur internet. Il s’agit de manager ses compétences et ses valeurs ajoutées, et d’analyser son positionnement et son identité professionnelle. Pour cela, un travail en deux étapes  Étape 1. Se connaître : connaître ses talents, ses faiblesses, ses objectifs, ses références… Identifier tout ce qui vous rend singulier dans votre environnement professionnel.  Étape 2. Se faire connaître : établir son projet et établir sa cible en se posant cette question : auprès de qui est-ce que je souhaite établir ma réputation ? Et sur les réseaux sociaux, comment fait-on ?  Twitter est très utile pour faire de la veille de secteur, partager des actualités, porter des engagements et cultiver les liens avec les influenceurs ; Instagram est un outil de promotion artistique. Il sert à montrer sa direction artistique, son esthétique et ses influences ; Facebook pour entretenir / élargir sa communauté en relayant les actus / se créer une communauté personnelle. ⅓ de promotion du théâtre / Partage & RT⅓ de prise de position sur le secteur du spectacle vivant et de la culture(articles et partage)⅓ de touche personnelle / humaine À vous de jouer !

Le mème, à la folie

Par Blanche de Gatellier

Vous les voyez défiler dans vos fils d’actualités, en conversation privée ou dans la publicité : ce sont les mèmes. Dernièrement, vous avez sans doute vu Bernie Sanders et ses moufles (ici), ou des images générées sur Republigram parodiant la campagne de communication du président de la République sur les gestes barrières (là). Un élément de culture détourné et partagé massivement Le mot mème est la combinaison entre “gène” en français et “mimesis” qui signifie imitation en grec. Littéralement, un mème est un “élément de culture” qui se transmet par l’imitation. Sur Internet, c’est un élément ou un phénomène repris et partagé de manière collective et massive. Il peut être décalé, absurde ou satirique. Un potentiel support de communication efficace et gratuit Sa viralité en fait un objet de communication facile et gratuit, utilisé en politique comme chez les plus grandes marques. Étant un média accessible, c’est un moyen de vulgarisation culturelle très utilisé : les pages de mèmes détournant tableaux, tapisseries médiévales ou statues antiques fleurissent sur les réseaux. Ils sont devenus de véritables vecteurs de diffusion et d’appropriation des contenus ouverts des musées, comme le prouve le compte “classical art memes” sur Facebook ou Instagram.  Certains groupes appelés “neurchis” (chineurs en verlan) proposent même des “kits de création de mèmes” avec leur templates prêts à l’emploi. Aujourd’hui, tout le monde peut devenir un “mèmeur” aguerri ! Pourquoi pas vous ? Photo de bandeau devenue un mème par Antonio Guillem sur iStock Overjoyed vous accompagne dans votre stratégie éditoriale digitale.

“Le Podcast, c’est le nouveau blog”

Par Céline Allais

Au cœur de votre stratégie digitale, “le contenu est roi”. En revanche, comme dans la mode, les tendances évoluent et ce qui était la règle hier encore n’est peut-être aujourd’hui plus d’actualité face aux nouveaux usages. Il en va ainsi, des formats courts et enrichis de Tik Tok et autres Reels, mais il semble que l’on reprenne goût aux contenus longs en même temps que nous réapprenons à vivre le temps dans une lo/angueur qui s’était perdue dans nos vies pressées. Le contenu long – ou “slow content” – permet d’approfondir un sujet, de proposer un traitement de qualité désormais valorisé par les algorithmes des moteurs de recherche qui pénalisent les contenus super-ou-artificiels. Parmi les contenus longs qui cartonnent en ce moment, il ne vous aura pas échappé que la palme revient au podcast : dont on parle (93 % des Français ont déjà entendu parler de podcast – source étude CSA-Havas Paris, oct. 2020), qu’on écoute (plus d’1 Français sur 4 écoutent chaque mois des podcasts natifs ou du replay radio – source Médiamétrie, jan-fév. 2020) et qu’on produit (1,75 million de podcasts en ligne à ce jour – source podcastinsights.com) de plus en plus. iPod + Broadcast = Podcast Mais un podcast, qu’est-ce au juste ? Le podcast, contraction de “iPod” et “Broadcast”, est une nouvelle génération de radio : un contenu audio numérique généralement gratuit mis, grâce à un flux RSS, à disposition de l’auditeur qui peut l’écouter on ou offline en le téléchargeant. Il peut s’agir du “replay” d’une émission (typiquement le cas des émissions radio) ou d’un “podcast natif”, c’est-à-dire spécialement créé pour le web. La popularité grandissante du podcast, écoutable très facilement n’importe où, immergeant de façon intimiste l’auditeur dans un univers, incite de plus en plus de structures culturelles à produire le leur. C’est un moyen à la fois “simple” (moins lourd techniquement et moins coûteux que la vidéo), artistiquement flexible et efficace de bâtir ou consolider une communauté. Stratégie éditoriale À condition bien sûr d’avoir, comme pour tout contenu, défini : un/des objectif(s),  une/des cible(s),  une ligne éditoriale (de quoi parle-t-on, avec qui, à quelle fréquence…),  un ou des canaux de diffusion (sur le site web ? sur une plateforme ?),  la méthodologie de réalisation et production (interne ? sous-traitée ?),  etc. Il ne s’agit pas de faire comme tout le monde, de “produire pour produire” pour être absolument présent sur le créneau, car vous y investirez malgré tout du temps (en moyenne 2 jours par semaine) et tout l’aspect marketing et communication autour de votre projet sera à votre charge – le bouche à oreille faisant ensuite le reste. Le retour sur investissement peut prendre son temps. Le succès éventuel de votre podcast reposera essentiellement sur deux critères : la régularité des épisodes et leur qualité. Il faut donc en être conscient si vous souhaitez vous engager dans cette voie/x nouvelle, comme l’a fait, par exemple, le CDN Nanterre-Amandiers qui a pris le parti de concevoir un objet résolument artistique, une autre forme de contenu vivant, en attendant la reprise des spectacles : “Comme on manque un peu de perspective, c’est compliqué car on a besoin de communiquer en avance, donc on a l’impression de devoir modifier sans cesse les choses. Alors peut-être, ce qui peut être bénéfique, c’est de revoir nos vieilles habitudes et les changer, réinterroger nos pratiques un peu ancestrales de communication dans la culture, parce qu’on se rend compte que communiquer sur un spectacle deux mois à l’avance, ce n’est plus possible. Et puis explorer de nouveaux champs créatifs, par exemple avec le podcast. Nous ne sommes pas les seuls bien sûr, d’autres lieux l’ont fait. Et pourquoi pas ? Que les lieux de spectacle vivant produisent aussi de l’audio vivant ? Ce podcast, nous l’avons imaginé entre les deux confinements, en juin dernier, sans savoir que ça durerait. L’idée, c’est de proposer en épisodes (8 sont prévus) une revue sonore. Non pas des reportages publicitaires, mais de vraies créations sonores. Ce n’est pas notre métier, donc nous avons fait appel à la journaliste Aude Lavigne (ex-France Culture) et au réalisateur Alexandre Plank. Tous deux se promènent dans les salles de répétition, puisqu’il n’y a que ça en ce moment, et glanent des moments de création de spectacles. Ça dure une trentaine de minutes, c’est très agréable à écouter et c’est une façon d’entrer dans l’univers des artistes de la saison d’une manière différente. Produire ce joli objet, qui reste complètement artistique, nous a mis du baume au cœur. Et, mine de rien, il nous permet de continuer d’exister, d’avoir un peu de choses à offrir au public, sans brasser trop d’air !”  Audiane Plagiau, directrice de la communication du Centre Dramatique National Nanterre-Amandiers (direction : Christophe Rauck) – (Interview complète à découvrir le mois prochain !) Les suggestions audio d’Overjoyed Dans cette nouvelle jungle de podcasts, sélection toute subjective de 5 podcasts culture à découvrir : Radio Amandiers – Revue Sonore : immersion auditive dans les répétitions de 8 artistes qui étaient programmé·e·s cette saison aux Amandiers. Chaque créateur·rice accueille la journaliste Aude Lavigne et le réalisateur Alexandre Plank dans son studio, ou son atelier, ou au plateau pour évoquer un aspect de leurs processus créatif : 8 angles d’approche différents (décor, son…) pour créer un nouveau lien entre artistes et public. Également disponible sur Spotify, Apple Podcasts et Google Podcasts. Tous Danseurs est un podcast dédié 100 % à la danse créé par Dorothée de Cabissole. Son objectif est de faire rayonner « toutes les danses, la culture et le beau. Et entendre des voix rares : déjà 54 épisodes (Marion Motin, Mourad Merzouki, Yanis Marshall, Léo Walk, Tarek Aït Meddour, etc.). Disponible gratuitement sur toutes les plateformes de podcasts. Porté par les Inrockuptibles, les podcasts Voix d’Automne donnent rendez-vous aux auditeurs chaque mois pour leur proposer une traversée de la 49e édition du Festival d’Automne, international et interdisciplinaire. Ces rendez-vous mettent plus particulièrement l’accent sur la place des femmes artistes programmées pour cette édition.…