structure : le bel hiver de Pascal Rambert

Par Mila Rosat

structure est la maison de production créée en 2017 par Pauline Roussille et l’auteur et metteur en scène Pascal Rambert, qui produit et diffuse en France et à l’international le travail de ce dernier. Elle produit 7 à 10 pièces par an, cette année 6, et développe en parallèle un nouveau projet « d’incubateur », proposant à de jeunes auteur·rices une aide dans l’élaboration de leurs projets (conseil, aide à la diffusion…). structure poursuit également un travail de transmission dans nombre d’écoles de théâtre et mène des actions de création avec des personnes éloignées des théâtres. Le Collectif Overjoyed accompagne structure dans sa communication et ses relations médias sur la saison 22/23. Présentation de structure par Pauline Roussille et Pascal Rambert Cette « saison structure », particulièrement riche en France et à Paris, est l’occasion de (re)découvrir un acteur de la culture française toujours en mouvement, qui contribue, à son échelle et avec des lieux amis, à faire rayonner le texte et le théâtre contemporains français sur le territoire et au-delà (Espagne, Italie, Maroc, Burkina Faso…). Créations : un diptyque de monologues intenses Perdre son sac Jusqu’au 28 janvier au TNB Théâtre National de Bretagne, Rennes07 > 17 février au Théâtre des Bouffes du Nord, Paris Puis en tournée sur la saison 2023-2024 Texte, mise en scène et installation Pascal Rambert avec Lyna Khoudri  Une jeune femme, dans la rue. Elle dit qu’elle est laveuse de vitres, temporairement. Et commence à parler. Elle vide son sac, dit ses colères et ses manques. Elle s’adresse aux passants pour dire sa solitude, sa colère, la perte de son amoureuse, son incompréhension face à un monde que certains estiment divisé entre « les gens qui réussissent » et « les gens qui ne sont rien ». « La pièce de Pascal Rambert, une fois de plus, s’insurge contre le langage tiède, terne, traquenard, le langage en plastique, étriqué et stéréotypé, le langage copie conforme qui ne s’invente pas mais reproduit jusqu’à la nausée ses phrases asphyxiées, le langage sans perspective qui réduit la complexité des choses, amoindrit les nuances de nos existences, il s’insurge contre l’absence de langage, ce trou béant dans lequel s’engouffrent la violence et nos impuissances, contre le langage sournois du capital, le pire peut-être de tous. » Marie Plantin, sceneweb, 23/01/2023 Ranger Jusqu’au 28 janvier au TNB Théâtre National de Bretagne, Rennes02 > 18 février au Théâtre des Bouffes du Nord, ParisPuis en tournée sur la saison 2023-2024 Texte, mise en scène Pascal Rambert avec Jacques Weber « Je vais écrire ranger pour toi [Jacques Weber] ce sera cet homme qui range ses affaires sa vie avant de disparaître il loue une chambre d’hôtel et fait repasser tout les peines et la joie les chagrins et l’amour tout avant de s’allonger puis de prendre ce qu’il faut et laisser la porte ouverte pour que vienne se blottir ce qui aide à mourir. » Pascal Rambert  « Pascal Rambert a su trouver un ton juste, sans pathos, avec des contrepoints de légèreté qui rendent cette émotion presque allègre. » Théâtral Magazine, 19/01/2023 En tournée 3 annonciations 01 > 04 février 2023 au PARIS Théâtre National de Chaillot Texte et mise en scène Pascal Rambert avec Audrey Bonnet, Silvia Costa, Barbara Lennie en alternance avec Itsaso Arana Trois comédiennes au plateau, Silvia Costa, Barbara Lennie en alternance avec Itsaso Arana, et Audrey Bonnet, se réapproprient le mystère de l’annonciation qui se joue entre la vierge Marie et l’ange Gabriel, incarné par chacune d’entre elles dans leurs langues maternelles. Trois monologues, en italien, espagnol, français. Trois prises de parole performatives creusent ce sillon pour le questionner aujourd’hui, le tirer du côté de la modernité. Dans ce dispositif, le public devient le dépositaire de la révélation, il est en position de recevoir, dans l’état d’écoute de la Vierge. « Voyage poétique et spirituel, 3 annonciations interroge la beauté et l’humanité ainsi que leur résistance au temps. Entre flux hypnotique du texte et puissance des images que fait naître la mise en scène épurée, le spectateur est assailli par la crainte et l’espoir. » Catherine Robert, La Terrasse, 17/12/2022 Pascal Rambert • 3 annonciations from Théâtre de Chaillot on Vimeo. Les nouvelles perspectives de structure production L’incubateur  structure abrite un incubateur de créateur·rice·s contemporain·e·s émergent·e·s qui les accompagne dans la production de leur projet en leur prodigant formation, conseil et financement. Cette saison, structure soutient l’autrice et metteuse en scène Clémentine Baert et la compositrice Aurélie Mestres (aka Louise Roam) pour la création de leur pièce Dans la Ville quelque part, spectacle pluridisciplinaire, performance vocale, physique et musicale à deux voix qui explore les méandres de la mémoire d’une femme qui tente de se reconstruire. Création mai 23 au Festival Châteauvallon – Scène Nationale, Toulon Transmission Cette année, Pascal Rambert entreprend des actions de création et s’invite aux côtés des profils/publics éloignés des lieux de culture – ici des personnes détenues. En collaboration avec le ministère de la Culture / DRAC et le Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation de la Seine-et-Marne, le projet Je te réponds s’inscrit dans une démarche d’ouverture de la parole : “Parfois le fait de parler est compliqué. Écrire encore plus. Dire aux êtres chers ce que l’on a toujours désiré leur dire peut s’avérer impossible. Cela c’est dans la vie ordinaire.” Pascal Rambert Création le 14 février 2023 dans le gymnase du centre pénitentiaire Sud Francilien de Réau (77) et reprise au Théâtre des Bouffes du Nord pour une représentation exceptionnelle en février 2023. ★ Pour en savoir plus sur structure

7e festival Immersion Danse (Vélizy-Villacoublay – 78) du 18 au 27 novembre 2022 : joie et jeunesse pour les 20 ans de l’Onde

Par Collectif Overjoyed

20 ans, ça se fête ! Pour sa 7e édition, le festival Immersion Danse mise sur la joie et la jeunesse, la féminité et l’inclusivité, avec une programmation aux univers variés, chorégraphiés par des artistes contemporain·e·s passionnant·e·s (majoritairement des femmes) d’ici et d’ailleurs : Anne Van Der Broek, Alice Ripoll, Alexandra Bachzetsis, Sharon Eyal, ou Wanjiru Kamuyu, artiste nouvellement associée au lieu pour deux ans et conviée à la Villa Albertine cet hiver. Pour ces 5 soirées exceptionnelles, l’équipe de L’Onde et son directeur Joël Gunzberger, acteur engagé de la diffusion de la danse, associent pièces émergentes ou intimes et grandes formes. Deux temps forts à noter après la soirée d’ouverture du 18 novembre : La Soirée partagée du jeudi 24 novembre, avec deux figures féminines de l’art chorégraphique Dimanche 27 novembre : après-midi partagée autour de la Méditerranée La danse que nous voulons est une fête ! Un trait d’union salvateur entre les générations, les esthétiques et les cultures ! Joël Gunzberger, directeur de L’Onde ★ Programme complet et réservations Le Collectif Overjoyed accompagne l’Onde dans la promotion du Festival.

Culture & Communication. Interview #10 : Karine Atencia, directrice de la Communication et des Relations institutionnelles du groupement LES THÉÂTRES et du Festival de Pâques.

Par Marie-Pierre Bourdier

Chaque mois, nous allons à la rencontre des dirigeant·e·s et communicant·e·s du secteur pour partager leur vision du métier, leurs bonnes pratiques et leurs motivations.  Pour ce 10e entretien, nous avons interviewé Karine Atencia, directrice de la Communication & des Relations Institutionnelles de Dominique Bluzet pour “LES THÉÂTRES” et le Festival de Pâques, à Aix-en-Provence et Marseille. Après un parcours scientifique, Karine Atencia entre en Hypokhâgne-Khâgne, avant de commencer sa carrière en agences de communication. Elle s’occupe d’événementiel et création numérique, tout en complétant sa formation en communication à Paris 8. Intéressée par les questions de territoire, elle pilote des projets pour le Conseil général de Seine-Saint-Denis. Elle occupe ensuite le poste de directrice conseil dans différentes agences, dont Ideacom, Tihuakan et Polynôme, où elle travaille pour des secteurs variés, du luxe à la finance. Après 15 années, elle décide de s’orienter vers l’annonceur pour “retrouver un sens et un intérêt dans les contenus”. Passionnée d’art et de culture, elle quitte le monde des agences pour rejoindre, à la demande de Marie-France Carron (secrétaire générale) et Nicole Gautier (directrice), le Théâtre de la Cité internationale, dont elle crée le site internet. Ce projet, en collaboration avec la plateforme Artichoc lui permer d’expérimenter les logiques de mutualisation d’outils au profit des acteurs culturels.  Au même moment, le Centre national de la danse (CND) se constitue en établissement public et s’installe à Pantin. Michel Sala, son directeur, choisit Karine Atencia comme directrice de la Communication qui, pendant 8 ans, met son expérience au service de ce lieu et la danse contemporaine. Après un changement de direction, elle repart un temps en collectivité à Tremblay-en-France, au cabinet du Maire. Une expérience aussi riche qu’intense, avec une équipe de 23 personnes, une imprimerie municipale et un travail passionnant en lien avec le Théâtre Louis-Aragon, notamment. Elle effectue ensuite un premier remplacement de congé parental au CENTQUATRE-PARIS pendant 9 mois, avant de rencontrer Philippe Quesne, qui l’engage dans l’aventure de Nanterre-Amandiers. Peu de temps après, Naïa Sore – aujourd’hui Directrice de la communication, du développement et des publics chez Fondation Cartier pour l’art contemporain – quitte le CENTQUATRE-PARIS et Karine Atencia est recrutée par José-Manuel Gonçalves. Elle y restera 5 ans. En 2021, un cabinet de « chasseurs de talents » lui propose de venir prendre la direction de la Communication et des Relations institutionnelles du groupement LES THÉÂTRES et du Festival de Pâques, dirigés par Dominique Bluzet. Une nouvelle aventure de territoire et de culture commence. C’est un an après son arrivée qu’elle prend le temps de cet échange ensoleillé et optimiste, avec une rentrée marquée par le retour des publics, à l’occasion de nouveaux événements fédérateurs. Comment s’organise la communication de ce groupement un peu particulier ? LES THÉÂTRES, second pôle de spectacle le plus important de France, rassemble 4 lieux, 4 structures différentes (les Théâtres du Gymnase et des Bernardines à Marseille, le Théâtre du Jeu de Paume et le Grand Théâtre de Provence à Aix) et 90 personnes dirigées par Dominique Bluzet. Le groupement assure les ressources humaines, la communication et le mécénat. Les autres lieux sont structurés comme dans un théâtre habituel. L’organisation de la communication repose sur deux structures parallèles, à Aix et à Marseille, avec de part et d’autre une équipe en miroir. Chaque équipe est composée de : un·e responsable communication, une attachée de presse, un·e responsable numérique et une chargée de diffusion sur le territoire. Ma mission relève un peu du “grand écart” : je suis en charge d’une équipe transversale de 10 personnes, qui crée et produit des supports communs, avec une identité graphique globale à l’ensemble. Dans ce même temps, je dois m’assurer que chacun travaille de manière pointue et différenciée, car les territoires, les publics et les projets sont différents : nous programmons plus de théâtre à Marseille, et plus de musique et de danse à Aix-en-Provence. Il existe aussi des différences de comportements, de capacité à sortir et de pouvoir d’achat entre les deux villes. Le Festival de Pâques, quant à lui, est une entité à part, avec une structure économique dissociée, et une mobilisation de l’équipe du Grand Théâtre de Provence. Pour la communication, je travaille avec l’équipe de communication aixoise, renforcée de prestataires externes, car c’est un énorme événement : 17 jours de festival, 32 concerts classiques, avec un rayonnement international. Sur l’ensemble de ma mission, j’ai la chance d’être efficacement épaulée par une adjointe à la communication, Carine Colombo, car je dois être très mobile tout en travaillant pour tous avec le même investissement. Depuis peu, nous nous sommes également attaché les services de l’agence Myra en renfort : au-delà de nos activités de diffusion, nous sommes aussi producteurs. Nous organisons des tournées sur lesquelles nous avons besoin d’un accompagnement presse spécifique. Et puis, bien entendu, nous nous appuyons sur des studios graphiques – les agences Rébellion et John & James – et d’autres prestataires plus ponctuels, comme l’agence Kiblos, qui a réalisé un audit de notre écosystème digital. Quels sont les 3 éléments qui caractérisent la communication “DES THÉÂTRES” ? La Joie : elle est essentielle et c’est un mot clé qui revient très souvent dans le discours de Dominique Bluzet. Il y a aussi l’idée de Partage, car le projet est très ouvert. Enfin, je dirais l’Éclectisme des formes, des esthétiques, des disciplines, avec de grandes différences de regards. Qu’est-ce qui guide votre communication ? En quoi est-elle singulière ?  Nous lançons la saison très tôt ici – le 15 mai, là où d’autres partenaires sur le territoire se lancent en juillet, voire à la rentrée. Par conséquent, cela nous amène à avoir un véritable temps fort avant l’été, et à nous poser la question de la relance de la rentrée. Cette année, nous avons fait un très bon démarrage, car la programmation a justement été pensée comme un temps fort de rentrée. À Aix, avec la Compagnie Carabosse et le Théâtre du Centaure en extérieur, nous avons rassemblé plus de 30 000 personnes sur le cours Mirabeau, entre le Grand…

What’s Up saison 2022 -2023 !

Par Delphine Menjaud-Podrzycki

Ne regrettez pas l’été, la rentrée est pleine de promesses. Ayant profité de ma pause aoûtienne pour apprivoiser la pensée dite en liste, j’aime à énumérer l’étendue de septembre ainsi : des premières fois sur scène avec l’auteur à succès du Seuil, Abdellah Taïa, et la comédienne Boutaïna El Fekkak, l’expérience avec Vanasay Khamphommala et Natalie Dessay d’un monde sans chagrin d’amour (!), le matrimoine qui fait colloque à l’invitation de Carole Thibaut à Montluçon, de nouvelles collaborations (Pascal Rambert, Aurélie Van Den Daele) et ­ ô merveille ­ la danse sous toutes ses formes et sur tous les territoires, à Arcachon, Bordeaux, La Rochelle, Paris, Vélizy… Aussi vive la rentrée ! Delphine Menjaud-Podrzycki. • Agenda | La rentrée du Théâtre • Théâtre Ouvert | Paris 20e Comme la mer, mon amour 12 septembre au 1er octobrecréation de et avec Boutaïna El Fekkak et Abdellah Taïa  L’écrivain marocain, Abdellah Taïa, édité au Seuil (Vivre à ta lumière), se met en scène pour la première fois aux côtés de la grande comédienne Boutaïna El Fekkak, née elle aussi à Rabbah. Ensemble, ils brouillent les frontières entre fiction et réalité pour évoquer les fantômes du passé. Le Prix de l’or 4 au 15 octobrecréation à Bucarest puis à Théâtre Ouvert de et avec Eugen Jebeleanu Récit intime et politique inspiré de la propre expérience de l’auteur et interprète, Eugen Jebeleanu, en Roumanie où il pratiqua jusqu’à l’âge de 16 ans la danse sportive. Un manifeste sur la libération du corps et de l’esprit, sur des rythmes kitsch et glam. À noter : sortie le 28 septembre du film d’Eugen Jebeleanu, POPPY FIELD, où un policier gay, en Roumanie, perd le contrôle de sa vie… en savoir + Théâtre des Îlets ­ CDN de Montluçon Les journées du Matrimoine #7 15, 16 et 17 septembreTraces et héritages, les créatrices au théâtre de 1970 à nos jours Colloque de 3 jours autour de la question de l’archivage des œuvres des artistes femmes sur la scène vivante depuis 1970 et de la façon de faire récit avec. Le Noyé du Cher 10, 11 et 18 septembrecréation CDN de Montluçon, spectacle itinérant de Charlotte Lagrange Charlotte Lagrange s’inspire d’un territoire, en fait le récit. Les rues de Montluçon sont le terrain de jeu d’une fiction itinérante à l’atmosphère délicieusement chabrolienne. en savoir + Compagnie Lapsus Chevelü ECHO 19 au 24 septembre aux PlateauxSauvages, Paris puis en tournéecréation de Vanasay Khamphommala Vanasay Khamphommala revisite le mythe d’ÉCHO, figure incontournable du chagrin d’amour, en rassemblant autour d’elle trois artistes singulières : Caritia Abell, Natalie Dessay et Pierre­-François Doireau. Ensemble, ielles font du plateau un espace pour toutes les transformations, où sa propre transition de genre résonne avec les métamorphoses d’un monde dont les bouleversements politiques, écologiques, et culturels annoncent la révolution érotique à venir. en savoir + L’Amicale Elles Vivent d’Antoine Defoort  En tournée De la Sexualité des Orchidées de Sofia Teillet En tournée L’Enfance majeure de Julien Fournet  En recherche À noter :Temps fort L’Amicale avec tou·te·s les artistes de la coopérative et leurs créations novembre 22 au Maillon, Strasbourg novembre 22 au Maillon, Strasbourg en savoir + • Agenda | La rentrée de la danse • Compagnie Kashyl • Ashley Chen  We came to live in this World  Création 9 septembre à 15h30 au CND de Pantin Dime a Dance Event Cunningham 18 septembre à partir de 13h au Musée d’Art Moderne de Paris  Ashley Chen est non seulement un interprète puissant à dimension internationale (Merce Cunnighnam Company, DCA, Boris Charmatz, Mié Quincampot…) mais aussi le fondateur de la cie Kashyl où la performance physique côtoie la radicalité du discours. Après son triptyque remarqué, Unisson (2018), Rush (2019) et Distances (2021), sa nouvelle création, We Came to Live in this World, est une pièce “tout terrain” qui met en relief les parcours de 5 interprètes, pareils à 5 anonymes qui se côtoient sans se connaître. en savoir +  La Manufacture CDCN Nouvelle – Aquitaine Bordeaux • La Rochelle  Présentation de saison 22-23 27 septembre à La Manufacture de chaussure, Bordeaux Avec 45 propositions de spectacles et 72 représentations, la diversité des visions des artistes invité•e•s est au fondement de la programmation 22-23 de La Manufacture. en savoir + Festival Cadences  21 au 25 septembre  au Théâtre Olympia, Théâtre de la Mer et sur l’ensemble du Bassin d’Arcachon  Pour sa 21e édition, le Festival Cadences étend sa programmation ouverte, internationale et festive à 8 scènes du territoire pour faire partager la danse partout et avec tou·te·s. Avec, entre autres, le Ballet Preljocaj, Ambiguous Dance Company, Antonio Najarro et le Théâtre du Corps Pietragalla-Derouault. en savoir + Festival Immersion Danse  18 au 27 novembre à l’Onde Théâtre Centre d’Art Vélizy – Villacoublay  La nouvelle édition du Festival Immersion Danse aborde les écritures chorégraphiques comme autant de territoires de jeu avec, cette année, une attention toute particulière apportée aux chorégraphes féminines. Un engagement confirmé par le choix d’une artiste chorégraphe associée à L’Onde cette saison, Wanjiru Kamuyu, dont le solo Immigrant’s story sera un des temps forts du festival de novembre.Immersion Danse soutient depuis 2018 l’art chorégraphique sous toutes ses formes ; ainsi elle réunit des artistes français (Régine Chopinot) et internationaux (Alice Ripoll, Sharon Eyal) le temps de soirées permettant de découvrir deux univers  singuliers : une forme intimiste en prélude d’un spectacle grand format. en savoir + • Agenda | La rentrée pluridisciplinaire • L’école du Jeu • Delphine Eliet  L’école du Jeu est une école d’art dramatique fondée et dirigée par Delphine Eliet, située dans le 18e arr de Paris. Reconnue par les professionnel·le·s pour sa technique unique de développement par le jeu, la TCIC, elle l’ouvre désormais au grand public. Plus qu’une simple école de théâtre, L’école du Jeu défend un enseignement singulier qui éveille les corps et les esprits dans une dynamique constructive et créatrice visant au développement individuel de la confiance, de l’autonomie et de l’exigence. Elle développe un savoir-faire et un savoir-être qui conduisent une nouvelle génération d’acteurs vers la précision, la grâce et la puissance. Parmi eux : Garance Marillier, Frankie Wallach, Zita Henrot, Paula Luna, Clara Ysé, Pauline Bayle, Adélaïde Bon, Maximilien Seweryn… en savoir + OPSIS OPSIS, c’est une plateforme de streaming culturelle dédiée…

Une nouvelle direction artistique pour le Théâtre de Verdure du Jardin Shakespeare

Par Amélie Augis

Prochaine session du festival d’été du jeudi 28 juillet au 10 septembre 2022 Le Théâtre de Verdure s’est doté* d’une nouvelle équipe artistique menée par Hédi Tillette de Clermont Tonnerre et Lisa Pajon, fondateurs de la Compagnie du Théâtre Irruptionnel. Ils ont tous les deux l’ambition d’un théâtre pour toutes et tous d’une grande exigence artistique pratiquée avec joie et enthousiasme. Cette envie se retrouve dans la programmation du festival d’été du Théâtre de Verdure conçue avec un collectif d’artistes autour du théâtre et de la musique.  « En vingt ans d’un chemin qui nous a menés du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de la Ville de Paris à la direction du Théâtre de Verdure du Jardin Shakespeare, nous n’avons cessé de creuser l’idée d’un théâtre d’art en direction de tous les publics. »Lisa Pajon et Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre (Cie Théâtre Irruptionnel) *Avec le soutient de la Mairie de Paris du XVI arrondissement et la Ville de Paris.  Depuis le 17 juin et pendant tout l’été, venez découvrir ou redécouvrir un lieu unique à Paris et en Ile de France : le Théâtre de Verdure du Jardin Shakespeare.Au cœur du Bois de Boulogne, dans un écrin végétal qui allie art et nature, venez à la rencontre d’un festival en plein air ouvert à toutes et à tous, mêlant théâtre, musique, lectures, soirées, transmission, rencontres…Un festival éco-responsable, joyeux et convivial, pour les petits comme pour les grands dans un lieu magique. LES TEMPS FORTS INFOS PRATIQUES Théâtre de Verdure du Jardin ShakespearePré catelan, bois de Boulogne, Paris 16 e 15 € : Plein Tarif10 € : Tarif réduit (Moins de 26 ans, étudiant, chômeur, RSA)8 € : Spectacle Jeune Public (parents et enfants)

Culture & Communication. Interview #9 : Virginie de Crozé, directrice de la communication et des relations avec les publics du Festival d’Avignon 

Par Marie-Pierre Bourdier

Chaque mois, nous allons à la rencontre des dirigeant·e·s et communicant·e·s du secteur pour partager leurs visions du métier, leurs bonnes pratiques et leurs motivations. À quelques semaines de l’ouverture du Festival d’Avignon, pour le 9e entretien, nous avons interviewé Virginie de Crozé, directrice de la communication et des relations avec les publics du Festival d’Avignon depuis 2014. Un entretien riche d’expertise du spectacle vivant et d’expériences humaines, qui aurait pu durer toute la matinée…  Virginie de Crozé est issue d’un double parcours qu’elle qualifie « d’assez généraliste », en sciences humaines et en sciences politiques. Diplômée de l’IEP d’Aix-en-Provence, elle est également passionnée de danse, qu’elle a intensément pratiquée. Danse contemporaine, claquettes, classique, tango argentin, ces disciplines lui apportent une certaine maîtrise de la lecture du corps en mouvement et de l’histoire de la danse. «  La pratique permet d’aborder les choses différemment et d’appréhender les artistes de manière plus sensible : cette fragilité, nous la comprenons, nous l’entendons, c’est important pour percevoir les inquiétudes et les accompagner au mieux au plateau. » Comment avez-vous commencé votre vie professionnelle dans la culture ? Je n’avais aucune conscience des métiers qu’il était possible exercer dans la culture car à l’époque, il n’y avait pas encore de diplômes spécialisés dans le secteur ou je ne le savais pas. Je suis partie en Argentine pour comprendre le tango argentin, vivre avec ceux qui pratiquent cette danse sociale. Pour être immergée dans la société, danser la nuit, il fallait que je travaille le jour. J’ai donc frappé à la porte de l’Ambassade de France, au Service Culturel, et suis devenue assistante de l’attachée culturelle.  Puis, pour accompagner le travail d’un écrivain, on m’a proposé de suivre de manière posthume les traces de Louis Jouvet en Amérique Latine lors de sa tournée internationale après avoir refusé la Comédie-Française, une expérience qui m’a permis de me rapprocher de ce “personnage” du théâtre français.  Je suis ensuite devenue attachée de presse pour le festival de cinéma franco-espagnol de Buenos-Aires, avant de rentrer en France où j’ai rejoint l’équipe des Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis en tant que responsable des relations avec le public. J’ai développé de nombreux projets de terrain avec les habitants du territoire.  C’est ainsi que j’ai intégré le Théâtre national de l’Odéon à la Direction des relations avec le public en 2011, en réponse à une annonce dans Télérama. J’y ai rencontré Olivier Py et Paul Rondin avec qui je partage un ADN commun, fait d’amour pour les publics et la relation à l’autre à travers les programmations mais aussi d’un engagement pour les projets.  Je retiens de ce parcours qu’il est essentiel de tenter sa chance et d’initier le mouvement lorsqu’on est jeune. Même aujourd’hui, quand nous lançons une procédure de recrutement classique, nous avons beaucoup de demandes mais restons ouverts aussi à ceux qui nous sollicitent à d’autres moments, avec un projet et une envie. Qu’est-ce qui est particulier dans la communication du spectacle vivant aujourd’hui ? Ce qui a profondément changé, c’est le rapport aux images, le numérique, l’audiovisuel. Ce sont les interactions quotidiennes avec le public via les réseaux sociaux. Aujourd’hui, nous alimentons en contenu 4 réseaux sociaux,  le message privé a remplacé le standard téléphonique. Pour autant, nous avons une relation de très forte proximité avec les habitants, avec des remontées régulières. Nous savons très bien comment ils nous perçoivent, s’ils nous aiment ou nous critiquent, et pas seulement à travers les études de publics. C’est une chose très précieuse pour nos métiers.  Je crois aussi que c’est la fin de certains silos. Il est désormais possible de penser en “écosystème” beaucoup plus large, pour tramer les actions. Pour promouvoir un projet, affirmer une identité ou encore une marque, il faut bien entendu l’asseoir via une charte et des outils, mais il faut avant tout le traduire – dans ce sens qu’il est nécessaire de passer d’une langue à une autre. Et donc comprendre la langue de l’autre pour qu’il nous entende et que nous fassions connaissance.  A titre d’exemple, je pense aussi les projets de relation avec le public sous un angle communicationnel ou presse. Rien n’est séparé dans le sens où il nous faut faire connaître un projet à tous les publics. Je peux citer la Web TV que nous avons développée avec les Ceméa et des JRI , un projet d’immersion dans le festival mais aussi d’éducation aux médias. Les jeunes apprennent à réaliser des sujets en rapport avec le spectacle vivant. Ils découvrent et produisent ; cela nourrit une logique de communication participative. En avril ils couvrent la préparation du Festival selon une logique de découverte des métiers et de perception de cette activité qui est aussi une économie et en juillet, ils sont sur l’artistique. À la fin, certains en font leur métier.   Autre exemple : nous éditons chaque année le guide des jeunes spectateurs, un support qui explore chaque thématique de notre programmation. Il est réalisé par des jeunes du territoire pour les jeunes festivaliers. Gratuit, il rassemble des textes, des visites, des contes, des jeux pour découvrir le Festival. Toutes les familles viennent le récupérer. Il est travaillé pendant trois mois en mode projet avec le public avant de devenir un outil de communication. Ce sont ces articulations-là qui nous permettent de dire que le public est contributeur d’une parole et d’un regard sur le Festival. Cela est d’autant plus important que, dans une logique sociale et communautaire, les publics sont plus à l’écoute de leurs pairs. 3 mots qui définissent votre communication ?  Traduction, parce que notre travail est aussi de passer d’une langue, celle de l’artiste, à une autre, celle des publics.  Transversalité des arts, des métiers et des publics : c’est ce qui contribue à créer un écosystème interdépendant.  Un autre mot très lié au Festival : historique, au sens d’une forme de loyauté par rapport à cette histoire, à une culture générale : le Festival d’Avignon n’est pas hors-sol. Il est important de mettre les choses en perspective, de repenser la décentralisation.  C’est pourquoi, lorsque…

TETRALAB #3 : formation-résidence internationale de vidéo-danse, par Fu Le (Cie Tetrapode)

Par Collectif Overjoyed

Overjoyed est partenaire de la 3e édition de TETRALAB. Ce « laboratoire expérimental de vidéo-danse », créé par Fu Le, chorégraphe et réalisateur de nombreux films chorégraphiques primés, a lieu cet été, du 15 au 28 août 2022, au Château de La Roche-Guyon, dans le Parc Naturel Régional du Vexin français (95). Un atelier longue durée pour réaliser des films chorégraphiques de qualité professionnelle. Organisé en partenariat avec la Fabrique de la Danse, ce stage intensif offre l’opportunité à 6 chorégraphes et/ou vidéastes (« Makers ») et 9 danseur·se·s / performers / circassien·ne·s / acrobates, etc. (« Movers ») de tous horizons de se rencontrer, pour réaliser ensemble des films, avec des moyens de tournage professionnels mutualisés. Durant 15 jours rythmés par des ateliers théoriques et pratiques en français et anglais, les participant·e·s appréhendent les outils et contraintes de la réalisation d’un court-métrage chorégraphique, tout en bénéficiant des conseils d’expert·e·s du secteur : Cecila Bengolea, danseuse, chorégraphe et réalisatrice Helena Jonsdottir, chorégraphe, réalisatrice et fondatrice du Physical cinema festival à Reykjavik Virginie Combet, réalisatrice et fondatrice du festival Ciné-Corps Adrien Gontier, chef opérateur (Famous Production) Fu Le … Chaque Maker réalise 1 court-métrage de 3 à 5 minutes.Chaque Mover participe à 2 ou 3 films.Les films seront projetés en fin de résidence au Château. TETRALAB permet ainsi aux participant·e·s d’intégrer un réseau solide de recherche et de production en vidéo-danse. Tarifs Pour les Makers : 4 992 € HT. La formation organisée par USIN’ART (La Fabrique de la Danse) pour le compte de Tetrapode et peut faire l’objet d’une demande de financement auprès de votre OPCO (Afdas, Uniformation…) ou tout autre dispositif de financement de la formation professionnelle (Pôle Emploi, Conseils régionaux…) NDA 11755382475 Pour les Movers : la participation au stage est entièrement gratuite (hors frais de transport et restauration).  Inscriptions Date limite d’inscription : 30 juin 2022, sur TETRALAB.FR Inscriptions soumises à la validation de l’équipe pédagogique et dans les limites des places disponibles. Partenaires Avec le soutien du mécénat de la Caisse des DépôtsEn partenariat avec La Fabrique de la Danse, Ciné-Corps, Famous Production, Overjoyed, le Château de La Roche-Guyon Contact contact.tetralab @ gmail.com (sans espace)Margaux : 07 54 51 36 33

TIPS : WhatsApp dans la communication pour rester connecté à vos publics

Par Amélie Augis

WhatsApp Business, un nouveau canal de communication pour votre structure culturelle. La célèbre application de messagerie instantanée, communément utilisée dans un cercle privé, lance WhatsApp Business pensée pour les petites et moyennes structures.  Cette application permet de faciliter la communication avec les clients via la messagerie. Elle permet de créer un « Business Profile » réunissant toutes les informations importantes de l’organisation (photo, contact, horaires, adresse…), le contact pourra, à partir de cette fiche, vous répondre directement pour passer commande pour simplement échanger. Les fonctionnalités permettent d’enregistrer un message d’accueil et des réponses rapides, la messagerie sera ensuite organisée par thématique pour une meilleure gestion. WhatsApp Business, est donc pratique, simple et vous fera gagner du temps.  Plus-value :  + Partager les agendas et les temps forts rapidement+ Intégrer la billetterie et informer le public des changements d’horaires ou de date+ Gérer les réservations et les invitations des partenaires et des médias via la messagerie. 

Culture & Communication. Interview #8 : Nathalie Becquet, directrice de la communication de Montpellier Danse

Par Marie-Pierre Bourdier

Chaque mois, nous allons à la rencontre des communicant·e·s du secteur pour partager leurs visions du métier, leurs bonnes pratiques et leurs motivations. 8e entretien, avec Nathalie Becquet, directrice de la Communication de Montpellier Danse.  Nathalie me reçoit dans un cadre exceptionnel, le cloître de l’Agora, un lieu habité par l’équipe de Montpellier Danse dirigée depuis quarante ans par Jean-Paul Montanari, mais aussi par le Centre Chorégraphique National. Elle a lancé l’édition 2022 du festival il y a moins de quinze jours et les studios sont déjà pris par les équipes des chorégraphes. Notre entretien est ponctué du passage des danseurs d’Emanuel Gat qui sortent prendre l’air entre deux répétitions et rythmé par la musique qui s’échappe du studio dans lequel travaillent Robyn Orlin et Nadia Beugré. Nathalie l’affirme : elle “dansait avant de marcher” et c’est tout autant en amatrice qu’en spectatrice qu’elle a développé une véritable passion pour cet art. Après son bac, elle choisit donc une filière culturelle. Originaire des Hauts-de-France, elle entre à l’IUP, ancien master Ingénierie culturelle, et réalise un stage au Vivat à Armentières. Entre la production et les relations publiques, elle s’adapte et sa tutrice l’imagine tout à fait à sa place à Montpellier Danse. C’est ainsi qu’elle postule et débarque à Montpellier en 2001. Elle commence par s’occuper des déplacements de Jean-Paul Montanari et de l’accueil des compagnies. Au fil des mois, un poste se libère, puis sa polyvalence façon “couteau suisse”, l’amène à la communication en tant qu’assistante. Elle en devient la responsable en 2011. Formée sur le terrain et attachée à ce bel endroit, elle considère aujourd’hui son parcours comme assez atypique, alors que ses homologues ont souvent la “bougeotte”. Qu’est-ce qui fait que l’on reste 20 ans à Montpellier Danse ? Jean-Paul Montanari et Montpellier bien sûr. Jean-Paul a formé mon regard de spectatrice, mais c’est aussi un artiste et un directeur qui s’occupe réellement de communication : il s’y implique, et nous sommes vraiment en discussion sur tous les projets. Travailler à ses côtés est une excellente formation. Comment sont organisés les rôles et les missions communication ? Une petite équipe de 12 personnes s’occupe à l’année du festival, de la saison danse de septembre à décembre et de janvier à mai, et de l’Agora avec ses ateliers et résidences d’artistes.  À la « communication » nous ne sommes que 3 :  Maïwenn Rebours responsable des relations médias, Antoine Magdziarz qui m’assiste et s’implique sur le numérique et les réseaux sociaux et moi. L’activité étant très riche, nos missions sont vraiment à 360, autant du point de vue des supports travaillés que des publics touchés. Nous travaillons aussi avec deux graphistes : Agnès Gjini / Mine de rien pour la saison et Les Produits de l’Épicerie pour le programme du festival. Ils créent le visuel sur la base de la programmation et des discussions avec l’équipe. Ils proposent une charte et un visuel qui changent chaque année car chaque festival est unique. L’engouement du public pour cette 42e édition du festival nous donne confiance en l’avenir. Quelle est votre mission en particulier ? L’information en direction du public. On a une vision très claire de notre public, de sa composition et un lien très particulier avec lui. On lui parle tout le temps et de manière très ciblée.  Montpellier Danse a été créé dans les années 80 avec l’objectif d’être un festival avec un rayonnement international, mais à destination du public local. Cela reste notre priorité. C’est son festival. D’ailleurs, les files d’attente dès l’ouverture de la programmation et des ventes nous prouvent que ça fonctionne et ce n’est pas si courant. La fidélité du public et son attachement à Montpellier Danse sont impressionnants. Ce lien, on le garde et l’entretient principalement grâce au numérique (newsletters, entre autres…) depuis la crise sanitaire de 2020, malgré des annulations, des reprogrammations, d’autres annulations… On a tenu ! Ce côté combatif et cette proximité avec le public nous ont permis de rester debout, ensemble avec le public. Quels sont vos temps forts de communication ?  Juste avant le lancement du festival, en février-mars, puis pendant l’événement, en juin-juillet. Mais aussi à la rentrée, pour lancer la saison d’un point de vue plus local, dire que l’on est de retour et qu’on est là toute l’année. Les 98% de remplissage ont été atteints sur la Saison 21.22 que nous venons de finir. L’engouement du public pour cette 42e édition du festival nous donne confiance en l’avenir. Comment travaillez-vous avec les artistes dans votre communication ? Tout part de la programmation imaginée par Jean-Paul Montanari. La particularité d’un festival tel que Montpellier Danse est que c’est un festival de créations. 80% des œuvres n’existeront qu’au moment du festival. La communication sur une édition se construit 7-8 mois en amont alors que plusieurs artistes ne sont même pas encore rentrés en studio pour travailler avec les danseurs… Du point de vue de la communication, c’est complexe car il faut créer la matière. Faire écrire des textes, trouver des visuels, des extraits vidéos… Alors on a passé du temps à interroger les artistes et leurs équipes. Quand on reçoit un artiste en résidence à l’Agora, on lui propose toujours de nous parler de son projet face à une caméra. Un jeu de questions-réponses très simple, mais tellement important pour construire la compréhension autour de l’œuvre qui est en train de naître. Il faut aller chercher toutes les informations possibles pour donner envie aux spectateurs de découvrir l’univers d’un artiste qu’ils ne connaissent pas et de prendre le risque de se rendre au théâtre sans vraiment savoir ce qu’ils vont voir. On est très à l’écoute des artistes. La mise à jour de notre site internet est constante pour ce qui concerne les distributions, les modifications dans les textes, les photos… et le programme de salle, premier document à paraître sur l’œuvre finie, est fait en étroite collaboration avec l’artiste et ses équipes. Deux mots pour qualifier votre communication ? Accessible : le spectateur ne doit pas avoir à chercher l’information, aussi la typo est-elle très…

Sobanova Dance Awards #6 : Les espoirs de la nouvelle scène chorégraphique

Par Collectif Overjoyed

Les candidatures sont ouvertes ! Depuis 6 ans, SOBANOVA DANCE AWARDS soutient les espoirs de la nouvelle scène chorégraphique.Fondée par Sophie Amri et Barbara van Huffel – deux passionnées de danse, et portée par des professionnels reconnus – Mourad Merzouki en tête, Sobanova s’engage dans l’insertion professionnelle et le plaisir de réunir grand public et public professionnel, à la découverte d’une danse dans tous ses états ! Chaque année, le concours offre à une sélection de 8 compagnies émergentes, un temps fort de visibilité, une plateforme d’expression. Les jeunes artistes sont invités à partager leur travail sur un grand plateau, devant un large public, et en présence de professionnels (chorégraphes reconnus, programmateurs, directeurs de théâtre/festival). Avant le grand show et les Prix décernés le 10 juin prochain au Carreau du Temple, avis aux compagnies émergentes qui souhaitent déposer leur candidature et tenter les Sobanova Dance Awards. Il est possible de déposer les candidatures jusqu’au 18 avril. Le jury du 10 juin au Carreau du Temple Cette année, huit nouvelles compagnies émergentes en danse contemporaine et fusion présenteront leur création devant un jury à nouveau présidé par Mourad Merzouki, Directeur du Centre Chorégraphique National de Créteil. La finale publique aura lieu au Carreau du Temple. Sandrina Martins, Directrice Générale du Carreau du Temple, rejoint l’équipe du jury composé de Sylvie Roger, Responsable Mécénat et Partenariats de la Caisse des Dépôts, Christine Bastin, Chorégraphe & Directrice artistique de la Fabrique de la Danse, Abou Lagraa, Chorégraphe et co-Directeur artistique de la compagnie La Baraka-La Chapelle Annonay, et Pierre-François Heuclin, Directeur artistique du Festival Vaison Danses et parrain de l’association. Le lauréat du Grand Prix Sobanova bénéficiera non seulement d’un financement mais aussi d’un accompagnement personnalisé de l’association sur la saison suivante. Chaque membre du jury décernera également son prix proposant ainsi un accompagnement sur mesure au talent de son choix. Le collectif Overjoyed accompagne l’association Sobanova dans la mise en oeuvre de la campagne de communication et les relations média du concours depuis 2019. Retour en vidéo sur la #5 édition 2021 Lauréate Amalia Salle Présidée par Gérard Guénébaut, Sobanova est une association régie par la loi du 1er juillet 1901, qui accompagne les jeunes talents depuis plus de 10 ans et offre une plateforme de diffusion à travers des événements propriétaires (Concours, scène ouverte, carte blanche de chorégraphes). Animée par Sophie Amri et Barbara van Huffel, duo de passionnées, et parrainée par Pierre-François Heuclin, Directeur artistique du Festival Vaison Danses, l’association soutient et valorise les talents émergents et les aide à diffuser leurs œuvres. Le concours bénéficie du soutien du Mécénat de la Caisse des Dépôts. Demande du règlement du concours à cette adresse : concours@sobanova.com